À la fin de l’édition de cette année de la Canada West Health Leaders Conference, nous avions de nombreuses raisons d’être heureux et fiers. Premièrement, l’hospitalité avec laquelle Saskatoon nous a accueillis a été formidable et nous nous sommes senti les bienvenus dès notre arrivée. C’était la première fois que cette conférence avait lieu à l’extérieur de la Colombie-Britannique et elle a donné à de nombreux leaders en santé de la Saskatchewan une rare occasion de se joindre à la communauté et à profiter de la conférence.
Deuxièmement, tous les délégués, sans exception, étaient engagés et heureux de passer du temps avec leurs collègues. Seulement deux personnes figurant sur la liste des inscriptions ne se sont pas présentées et la plupart des délégués ont pu participer à la totalité des séances et activités prévues au programme. En tant qu’organisateurs, nous sommes heureux et reconnaissants d’avoir pu susciter ce niveau de participation et d’engagement.
Enfin, tous nos présentateurs et présentatrices ont fait un excellent travail. Nous avons entendu des observations et commentaires positifs sur toutes les séances simultanées, mais ce que j’ai particulièrement aimé, c’est de voir à quel point la conférencière et les conférenciers de nos plénières s’étaient bien préparés et avaient fait des efforts pour aligner les présentations et les discussions sur le thème de la conférence, qui était axé sur la synergie et la collaboration considérées comme la voie à suivre à l’avenir pour améliorer les soins de santé.
André Picard a lancé sa présentation de belle façon en donnant un aperçu général des changements et des problèmes qui ont marqué les soins de santé au Canada avant, pendant et après la pandémie. Il a appliqué à ses observations et commentaires son point de vue journalistique unique en présentant plusieurs exemples convaincants pour montrer comment nous pourrions arrêter de scruter le passé et nous concentrer plutôt sur la collaboration à l’avenir, comme il l’a déclaré dans le titre de sa présentation : We can’t do it alone: How collaboration is essential to healthcare reform (Nous ne pouvons pas y arriver seuls : la collaboration est essentielle pour réformer les soins de santé).
Jaris Swidrovich, Ph. D., a rappelé de façon émouvante et personnelle l’importance de la VÉRITÉ dans le processus de Vérité et réconciliation lors de sa présentation, intitulée Nothing about us without us : ReconciliACTION through collaboration, qui a souligné que la collaboration avec les Autochtones est essentielle pour progresser vers la réconciliation. Nous avons eu le privilège de l’entendre raconter des histoires concernant sa famille et nous parler des leçons dont nous devons nous souvenir. Nous avons été particulièrement ravis de voir Jaris présenter aux délégués un plan d’action et de collaboration établi en concordance avec le Cadre LEADS. Wow!
C’est la Dre Katherine Smart, une pédiatre reconnue et ancienne présidente de l’Association médicale canadienne, qui a donné le coup d’envoi au jour 2 avec sa présentation sur la crise de la désinformation et la collaboration nécessaire pour y remédier (The misinformation crisis: Collaboration as a cure). Tout au long de sa présentation, la Dre Smart a parlé d’un large éventail d’études et de données probantes portant sur le caractère généralisé et l’impact de la désinformation dans le domaine des soins de santé. Elle a aussi proposé plusieurs solutions collaboratives réfléchies que les leaders en santé et les experts en communication peuvent mettre en œuvre immédiatement. Sur une note personnelle, la Dre Smart était ravie que ses parents se trouvent dans l’auditoire et qu’ils la voient faire une présentation en personne pour la première fois de sa carrière.
La conférence s’est terminée avec une présentation vibrante de notre Jaason Geerts, Ph. D., intitulée Leadership, I feel we’re losing touch, but not everywhere: Synergies among us. Son principal message, c’est qu’après l’innovation, les transformations et les décisions courageuses dont nous avons été témoins pendant l’urgence créée par la pandémie, il semble qu’à de nombreux égards, les soins de santé reviennent aux anciennes façons de faire les choses. Il a insisté sur l’importance de bâtir des organisations de santé qui sont déterminées à obtenir l’engagement de tous – tant des médecins, des gestionnaires, des patients que des membres de la haute direction – pour établir une culture de leadership partagé. De cette façon, les synergies entre les leaders peuvent aider à maintenir les progrès accomplis au cours des dernières années et à continuer d’innover à l’avenir.
Pour conclure sur une note personnelle, cette conférence a été ma dernière en tant que PDG du Collège et ma dernière occasion de monter sur le podium à titre de maître de cérémonie. J’ai été très heureux de vous présenter la prochaine PDG du Collège, Susan Owen, qui entrera en fonction le 6 janvier. Je vous parlerai de nouveau en décembre pour vous faire part de mes dernières réflexions avant de lui passer le flambeau.
Encore une fois, merci à la ville de Saskatoon, au personnel de notre bureau national du CCLS, à tous nos délégués, à nos commanditaires et à nos présentateurs et présentatrices pour une expérience de premier ordre. Je suis certain que vous êtes nombreux à avoir hâte de vous réunir de nouveau à Edmonton, en Alberta, en juin prochain pour la Conférence nationale du CCLS, puis à Gatineau, au Québec pour le Colloque francophone des leaders en santé en septembre, et enfin, pour la prochaine Canada West Health Leaders Conference à Victoria, en Colombie-Britannique, en octobre de l’an prochain.